0.3 % versus 30 % : l’injustice en marche !
Remis en vigueur par le Conseil d’État, le décret du 9 août 2021 est en vigueur, même s’il doit encore subir quelques aménagements. Il signifie que les deux-roues motorisés de toutes cylindrées devront se plier à un contrôle technique périodique. Une injustice d’autant plus flagrante quand on constate dans le dernier rapport de l’ONISR sur l’accidentalité qu’un défaut d’infrastructure est relevé dans 30% des accidents. À comparer aux 0.3 % d’accidents dus à un défaut technique du deux-roues motorisé impliqué !
Si réellement le Conseil d’État voulait agir en faveur d’une meilleure protection des usagers de deux et trois-roues motorisés, il aurait du mieux lire les statistiques d’accidents. En effet, comme vient de le confirmer le dernier rapport de l’ONISR (Observatoire national interministériel de la sécurité routière) sur l’accidentalité 2021 (voir extrait joint), pas moins de 30 % des accidents comportent un facteur causal lié à l’infrastructure.
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