vendredi, 11 octobre 2024|

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La FFMC et le CNSR

Mesdames et messieurs les membres du CNSR,
Monsieur le Président,
Monsieur le Délégué,

L’absence de réunion plénière du CNSR nous prive d’une expression extérieure
des travaux poursuivis ces deux dernières années. Travaux qui ont, pour une bonne partie, été totalement occultés par l’annonce de la mise en place des 80 km/h, ce que nous regrettons profondément.

Depuis de nombreuses années, nous faisons le même constat : quel que soit l’investissement des participants du CNSR aux politiques de Sécurité Routière, in fine, il n’en reste que l’arsenal répressif et les usagers ne le supportent plus. La crise des 18 derniers mois le met en évidence.

Or, nous représentons les usagers de la route qui payent le plus lourd tribut. Nous représentons des usagers fragiles, des usagers exempts de carrosserie et exposés directement aux aléas de la météo, aux infrastructures dangereuses, à l’incivilité, à la déliquescence de l’enseignement de la conduite...

On nous le répète suffisamment : nous sommes sur-représentés dans la mortalité routière, et c’est aussi pour être entendus, pour être visibles que nous sommes à vos côtés depuis toutes ces années. C’est une lourde responsabilité.

Nous savons, bien-sûr, que notre bilan sur les 80 km/h ne sera pas le vôtre, pour autant, nous pensons que notre investissement au CNSR et ailleurs nous donne le droit, le devoir et la légitimité de nous exprimer, de demander un bilan précis, de proposer notre propre bilan. En ce sens, la FFMC va organiser une consultation citoyenne publique dans les semaines qui viennent. Un « grand débat » des usagers. Et d’ores et déjà, vous le savez, nous demandons une autre politique de SR : rétablir et
valoriser l’enseignement du code et de la conduite, éliminer les infrastructures
dangereuses, communiquer de manière bienveillante et positive auprès des usagers, les impliquer et faire en sorte que d’eux-mêmes, ils s’emparent des enjeux de SR.

Ce n’est pas utopique. Ce n’est pas niais. C’est mettre en avant l’Humain et sa capacité
d’apprentissage. Et surtout, c’est mettre en œuvre une autre politique de SR puisque manifestement, et sans mauvais jeux de mots, l’actuelle génère un refus citoyen évident et qui doit être entendu.

Depuis bientôt 40 années, le Mouvement FFMC s’attache à être force de proposition auprès des Pouvoirs publics et pour cela, apporte ses connaissances du 2RM aux politiques de Sécurité routière. Sans renier ses valeurs, sans aller contre ses statuts, sans trahir les vœux de ses pairs, de ceux qui ont présidé à sa création, la FFMC œuvre au quotidien à trouver des solutions pérennes pour améliorer le sort des 2 et 3 RM. Et elle y parvient. Pour cela, la FFMC s’est confrontée au réel et a créé ses propres outils : une assurance, une maison d’Edition, une association de formation, une
association de l’éducation populaire pour la jeunesse, diverses commissions de travail…

Nous savons que tous ici, nous partageons le même but, nous voulons la même chose : moins de tués sur les routes, moins de blessés graves. Seuls nos moyens différent : les nôtres ont fait leurs preuves.

Ce texte sera largement diffusé.
Merci de votre écoute et merci de votre investissement à toutes et tous.

Pour le Bureau national de la FFMC : France Wolf



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