Mouvement du 17 novembre 2018 : ce n’est pas la FFMC qui organise
La FFMC n’est pas à l’origine du mouvement du 17 novembre initié sur les réseaux sociaux (principalement par des automobilistes par rapport à la hausse des taxes sur le gazole), ni organisatrice des manifestations des gilets jaunes.
La FFMC ne lance pas d’appel officiel à rejoindre le mouvement des gilets jaunes.
Les antennes départementales de la FFMC ont été sollicitées pour encadrer ou organiser les manifestations du samedi 17 novembre.
La FFMC n’a pas pour vocation à encadrer les manifestations non organisées par elle et dont elle ne maitrise pas les contours. La FFMC n’est pas une société de service !
Depuis près de 40 ans, elle organise de nombreuses actions et se bat, entre autre, sans relâche pour un accès à la mobilité qui prenne en compte la question sociale.
Par exemple, la FFMC 44 a organisé pas loin de 10 actions ou manifs entre janvier et juin 2018 contre le 80 km/h.
Nous ne disons pas que la question du prix des carburants ne nous concerne pas. Mais la question énergétique et environnementale ne peut pas juste se réduire à une simple contestation du prix des carburants. Et le prétexte d’écologie avancé par le gouvernement pour augmenter les taxes sur le carburant n’est que de « l’enfumage » et est largement intolérable.
Contrairement à certains formations politiques, la FFMC n’est ni opportuniste, ni récupératrice par respect des initiateurs du mouvement « gilets jaunes » autant que par respect de la diversité qui fonde son socle.
Et, la FFMC, par rapport à ses valeurs et à ses statuts (Extrait des statuts de la FFMC : elle préserve son indépendance vis à vis de tout pouvoir, et rassemble les motards sans discrimination. Elle se prononce contre le racisme et tout ce qui tendrait à instaurer des discriminations, que ce soit l’origine ethnique, le niveau social, les choix politiques ou religieux, l’âge, le sexe ou les préférences sexuelles) ne peut pas appeler à défiler aux cotés du Front National et Debout la France.
Mais, elle laisse le libre choix à ses militants et à ses sympathisants de participer ou pas au mouvement du 17 novembre en tant qu’usagers de la route et en tant que citoyens.