Manifestation samedi 12 avril à Nantes " Non à l’inflation sécuritaire ! "
Pour une meilleure sécurité routière et pour dire non à la politique du chiffre, la FFMC, avec le soutien des associations membres de l’Union des Usagers de la Route - UUR (ici) appelle l’ensemble des usagers de la route à manifester partout en France les 12 et 13 avril 2014.
A Nantes, la manifestation aura lieu le samedi 12 avril 2014.
Rendez-vous à 14H00 sur le parking du Maillé-Brézé, quai de la Fosse.
D’ici l’été prochain, le gouvernement prévoit d’imposer une nouvelle limitation de vitesse à 80 km/h sur le réseau routier national et départemental (routes bi-directionnelles). Annoncée par Manuel Valls (alors Ministre de l’Intérieur), sans attendre l’avis du Conseil National de la Sécurité Routière (CNSR) qu’il a lui-même mis en place, cette surenchère sécuritaire est inspirée par un petit comité d’ « experts » qui prétendent atteindre un objectif décrété par les bureaucrates de l’Union Européenne : diviser par deux les chiffres de la mortalité routière.
La FFMC dénonce cette surenchère réglementaire qui consiste à toujours contraindre les usagers par la menace de la répression, plutôt que de travailler à d’autres alternatives :
– donner enfin des moyens à la formation, éternel parent pauvre de la sécurité routière
– prendre en compte les spécificités de circulation des usagers en 2RM, catégorie la plus fragile, notamment en faisant appliquer les recommandations existantes pour des infrastructures routières moins dangereuses
Pour les associations de conducteurs regroupées au sein de l’Union des Usagers de la Route, la sécurité routière devrait au contraire être fondée sur le partage de la route, l’apaisement des comportements, la formation et l’information des usagers du réseau routier … mais avec une sécurité routière dictée par le ministère de l‘Intérieur, c’est encore et toujours la politique du bâton qu’on retrouve à l’extérieur ! Ça suffit !
Tous les usagers de la route sont concernés !
Limiter encore la vitesse alors que les bilans annuels de sécurité routière ne cessent de s’améliorer ; c’est trop ! Car ce sont surtout des vitesses inadaptées aux circonstances qui sont d’abord en cause dans les accidents de circulation.
Ca devient tout simplement de la punition collective !
N’envisager la baisse des accidents de circulation que par le biais d’un abaissement de la vitesse maximum autorisée revient à ignorer les autres facteurs d’accidents et peut même conduire à renoncer à travailler dessus (manque de vigilance, non-respect des distances de sécurité, usage du téléphone en conduisant, alcool, ...)